Museo León Pallarés

L’approbation du projet d’élargissement de la ville, au début du XXe siècle, a entraîné une modification des aménagements urbains, qui s’est rapidement étendue aux classes les plus aisées de la société léonaise. Les premiers habitants ayant décidé de s’installer dans le nouvel espace l’ont fait dans des maisons individuelles, bâties dans l’actuelle rue Alcázar de Toledo et l’avenue Padre lsla, dont seules deux ont été conservées, celle du coin des rues San Agustín et Alcázar de Toledo et celle située entre les rues Ordoño II et Juan Lorenzo Segura.

Plus tard, des immeubles ont commencé à être construits, en faisant une constante. Certains architectes précédemment nommés ont imposé leur style et leur cachet, tels que Juan Crisóstomo Torbado et Manuel de Cárdenas, ce dernier étant l’auteur de nombreuses œuvres en coin, marquées par son influence française, sur des coupoles et des mansardes, telles que la « Casa Lubén », la « Casa Ciriaco » sur l’avenue Ordoño II ou la « Casa Goyo » sur la place Santo Domingo, entre autres, ainsi qu’un important édifice industriel d’Almacenes Pallarés, où se situe actuellement le musée de León. Juan C. Torbado, quant à lui, est l’auteur de la « Casa Alfageme », située au coin des rues Ordoño ll et Alcázar de Toledo, ainsi que de l’immeuble au coin des rues Roma 18 et Cardenal Lorenzana.

De nouveaux architectes sont apparus au fil du XIXe siècle, certains installés dans la ville, tels qu’Isidoro Sáenz Ezquerra, Francisco J. Sanz y Martinez, Luis Aparicio Guisasola, Ramón Cañas y del Rio, Juan Torbado, Prudencio Barrenechea et Felipe Moreno, et d’autres venant en ville juste pour travailler, laissant parfois leur empreinte sur des œuvres uniques, tels que Federico de Ugalde, auteur de la « Casa Roldán », sur la place de Santo Domingo ; Gustavo Fernández Balbuena, qui a réalisé le « Casino », sur la même place ; et José Maria de la Vega Semper, qui a érigé le premier édifice de la compagnie Telefónica, sur l’avenue Padre lsla.

Parmi les édifices construits par les architectes installés dans la ville, soulignons l’ «Hôtel Oliden », actuellement Hôtel Alphonse V, ainsi que la « Casa Arce » sur la place Guzmán el Bueno, connue communément comme la « Casa del Coño », des œuvres de Francisco J. Sanz y Martinez ; la « Casa de Arriola », au coin des avenues de Roma et Ordoño ll, une œuvre de Ramón Cañas y del Rio et Juan Torbado, ainsi que la « Casa del Pacho », sur l’avenue de Roma, de P. Barrenechea et F Moreno.

Le théâtre Emperador, projeté par Manuel y Gonzalo de Cárdenas et Francisco J. Sanz, date également de la première moitié du siècle.