procesión de la octava del corpus

La confrérie du Saint Sacrement de la Minerve est née au monastère royal de San Claudio de León, en 1612, à la demande de son abbé, Fray Vicente de Arce et de sept autres moines, pour adorer le Saint Sacrement de l’autel et relevant de la Minerve de Rome, fondée en l’an 1530, sous la direction du dominicain Tomás Stella, qui l’a placée dans l’église de Santa María, bâtie sur les ruines de l’ancien temple romain dédié à la déesse Minerve. La Minerve romaine a reçu du Pape Paul la bulle « Dominicus Noster Jesus Christus », promulguée en l’an 1539, son application s’étant étendue à toutes les confréries fondées sous le même patronage.

Peu de temps après sa fondation, la confrérie léonaise a pratiquement disparu, avant d’être refondée en l’an 1637 par les commerçants de la ville de Léon, notamment par les membres des corporations de la bijouterie, des tissus, du fer et de la cire de la paroisse de San Martín. En janvier 1638, Bartolomé Santos Risoba, évêque de León, a approuvé l’institution de la Minerve au monastère de San Claudio.

Tous les troisièmes dimanches du mois, la confrérie se rendait au monastère afin de célébrer la déesse Minerve, avec une messe et une procession claustrale avec Jésus-Christ. La grande fête de la confrérie, « La grande Minerve » se déroulait le troisième dimanche du mois de mai. Les membres de la confrérie de la Minerve, dénommés « Minervos » demandèrent, en avril 1783, à l’évêque de León de l’époque, Cayetano Antonio Cuadrillero Mota, l’autorisation de transférer la confrérie vers la paroisse de San Martín, ainsi que de l’unir à la confrérie du Saint Sacrement qui y était installée. C’est à partir de cette époque-là que la procession de la grande Minerve a commencé à se dérouler sur la Plaza Mayor de León.

Au mois de mai 1895, l’évêque du diocèse de León, M. Francisco Gómez-Salazar y Lucio Villega, a donné son accord à l’union des confréries de la Minerve et de la Vera-Cruz. La fête de la grande Minerve s’est alors éteinte et a été remplacée par la fête de l’infraoctave du Corpus, correspondant au dimanche suivant le Corpus Christi. Cette fête a disparu suite à divers événements, en 1898 ; ce n’est qu’en 1937, lors de la récupération de l’infraoctave du Corpus, qu’a eu lieu le dénommé « Corpus Chico », qui demeure encore actuellement.

DATE DE CÉLÉBRATION

Domingo posterior al Corpus Cristi.